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Photo de Raj Kapoor et Nargis dédicacée à Mohanjeet, Los Angeles octobre 1952, photo T.O. Johnston.
Nargis sera l'actrice mythique du film culte Mother India réalisé en 1957.

Mohanjeet, présidente de l’association des étudiants de l’Université de Los Angeles, UCLA, rencontre les stars d’Hollywood tout comme celles de Bollywood de passage dans les studios de cinéma américain. Elle joue au tennis avec Liz Taylor, déjeune avec Raj Kapoor et Nargis, les deux idoles du cinéma indien des années 50 et 60. Journaliste pour le Herald Tribune, elle écrit le premier article sur Satyajit Ray. Galeriste, elle expose à Paris le Musée éphémère de ce réalisateur emblématique du cinéma d'avant-garde indien.
Styliste, Mohanjeet créée des costumes pour deux films emblématiques des années 60 et 70 réalisés par William Klein et Marco Ferreri.



Qui êtes vous Polly Maggoo ?
Film de William Klein

Une équipe de télévision réalise le portrait du mannequin vedette Polly Maggoo. Celle-ci joue si bien son rôle qu'à la fin de l'interview, le journaliste se pose des questions sur la véritable identité du modèle. Ainsi, à travers les deux visages de Polly Maggoo et avec un cocktail de styles, William Klein donne à voir les deux faces des mondes de la mode et des médias exhibitionnistes. Un régal en forme de jeu de massacre où la poésie des images et des décors ne perd jamais ses droits... Les ambiances sont absurdes, poétiques, excentriques. (Source : Mademoiselle Quincampoix)



Liza (La Cagna), film de Marco Ferreri
L'essentiel, c'est Giorgio et Liza, c'est à eux que sont réservés les plus beaux plans, dans ces scènes sur la plage où la virtuosité se cache et n'apparaît qu'à l'étude attentive des amples mouvements d'appareils, dans ces gros plans étonnants qui transfigurent soudain des acteurs dont on commençait déjà à se plaindre qu'ils soient connus, gros plan du visage tendu de Liza le premier soir, quand elle apparaît en satin, le satin ça glisse, que Giorgio fait glisser l'épaulette, découvre un sein, ce gros plan où elle grimace presque, où elle est presque laide d'émotion...
Paul-Louis Thirard, Positif 1972